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C’est sain, écologique, et les efforts sont mesurés… Le vélo à assistance électrique (ou VAE) est une aubaine pour se déplacer en douceur au quotidien, d'autant plus que l'Etat ou les collectivités vous aident pour en acquérir un !
De Berlin à Amsterdam, les usagers sont déjà conquis. Aujourd’hui, les Français plébiscitent de plus en plus le vélo. Chaque année, le marché du vélo électrique progresse fortement, à hauteur de +30% par an ! Voici les 5 questions à se poser pour bien choisir son vélo électrique.
La première question à se poser avant d’investir dans un modèle équipé d’un moteur électrique et d’une batterie est celle de son utilisation. Plutôt urbain ou campagne ? Opter pour un vélo électrique de ville offre davantage de simplicité au quotidien, et peut s’avérer être un excellent allié pour limiter sa consommation d’essence : c’est un véritable utilitaire qui peut embarquer aisément des sacoches pour faire ses emplettes. Mais sa version tout chemin (VTC électrique) ou tout terrain (VTT électrique) permet de sortir des zones goudronnées et d’accéder plus facilement aux chemins en forêt et aux petits sentiers jonchés d’obstacles (est plus légère) !
Pour les pratiquants les moins à l’aise avec le vélo, le cadre ouvert vous conviendra parfaitement. Il vous permet d’enjamber plus facilement votre monture, sans risquer de perdre l’équilibre. Sur ces modèles, la douille de direction et le poste de pilotage sont plus hauts, pour offrir la position la plus confortable qui soit.
Là, le sujet devient un peu plus technique. En clair, cette question doit vous permettre de réduire les risques de dérailler en pleine course. Si vous avez une conduite dynamique, notamment à la campagne, n’hésitez pas à choisir un vélo électrique avec un dérailleur classique.
En revanche, les cyclistes urbains auront tout intérêt à opter pour une transmission de vitesse par moyeu, parfait pour celles et ceux qui ne sont pas familiers avec les passages de vitesse standard. Qui plus est, certaines versions comme la transmission NUVINCI permettent de changer de vitesse même à l’arrêt. Idéal si vous avez été stoppé net alors que vous étiez sur une “grosse vitesse”.
La réponse à cette question définit les sensations que vous allez ressentir sur votre vélo. Le moteur électrique peut être placé à trois endroits sur un VAE : dans la roue arrière, dans la roue avant ou dans le pédalier. Choisir un vélo électrique avec le moteur dans le pédalier vous donne l’impression d’être sur un vélo classique, c’est aujourd’hui le système plébiscité par les fabricants de renommée, beaucoup plus intuitif pour les pratiquants. Le moteur dans l’une des roues équipe aujourd’hui plutôt les modèles premiers prix, mais la conduite est beaucoup moins souple. Si le moteur au pédalier assiste bel et bien l’effort du cycliste, le moteur placé à l’avant ou l’arrière du vélo assiste le roulage du vélo. Entre le moment où vous freinez ou ralentissez et que le moteur s’arrête de fonctionner, il y a un temps de latence. Le couple des moteurs est également très différent et cette valeur doit être d'autant plus élevée si le vélo doit affronter des pentes. En cas de crevaison, avoir le moteur placé dans une des roues risque de compliquer la réparation !
Comment économiser l’autonomie ? Partez du principe qu’un vélo électrique fonctionne comme votre voiture. Vous ne démarrerez pas en 4e vitesse avec cette dernière ! Les vitesses, toujours nécessaires à l’arrière, permettent de soulager le moteur, donc d’optimiser l’autonomie de sa batterie. N’hésitez pas à vous en servir pour avoir une cadence de pédalage optimale (entre 60 et 80 tours par minute). Lors de votre balade, n’hésitez pas à jongler entre les différents modes d’assistance : Le mode Eco supporte en général le poids du vélo et du pratiquant, le mode Tour ou Normal permet d’assurer une assistance optimale sur les plats et faux plats. N’utilisez le mode Sport ou Turbo que dans les montées les plus raides.
Encore un choix stratégique, puisque la batterie est l’élément central de votre engin. Préférer un vélo électrique avec une batterie intégrée au tube diagonal du cadre améliore votre stabilité car les masses sont plus centrées, contrairement aux batteries situées sur le porte-bagage. Les batteries sont amovibles, vous permettant de l’enlever en cas de besoin!
La capacité de la batterie est mesurée en Watts/heures (Wh), qui correspond à la multiplication de la tension, exprimée en Volt (en général 36V), par la capacité, exprimée en Ampère/Heure (Ah). Plus cette donnée est importante, plus l’autonomie de la batterie sera grande à condition que le moteur soit peu gourmand en énergie !
A noter également que les batteries lithium-ion sont actuellement les plus fiables. Ses principaux avantages sont une densité énergétique élevée et l’absence d’effet mémoire. L’auto-décharge est ainsi faible.
Quant à l’autonomie, il est difficile de définir précisément la distance couverte par une batterie, bien que les constructeurs les plus fiables annoncent une autonomie allant de 30km à 120 km, voire plus. Cela dépend de plusieurs facteurs propres à votre pratique et aux conditions externes (force de pédalage, pression des pneus, le vent, la nature du sol, le poids du cycliste, le dénivelé, mode d’assistance…). Le fabricant de batteries pour VAE Bosch propose un outil en ligne très pratique pour calculer l’autonomie de sa batterie en fonction de tous ces facteurs : Assistant d’autonomie de batteries VAE.
Comment optimiser la durée de vie de sa batterie ? Le premier principe de base est d’éviter le stockage à des températures extrêmes (-10° à +60°). Si possible, il est préférable de garer son vélo à l’ombre. Cela va de soi, mais il vaut mieux éviter de solliciter la batterie, par exemple rouler longtemps en mode TURBO sur un parcours accidenté. Retirez la batterie avant le nettoyage du vélo. Vous pouvez, de temps en temps, nettoyer et graisser légèrement les connecteurs. Pour le stockage de longue durée, l’état de charge de votre batterie devra être d’environ 60%. Trop bas, votre batterie risque de se mettre en veille profonde et ne plus fonctionner. Si c’est le cas, pas d’inquiétude : il suffit de l’amener au magasin spécialisé pour la réanimer. Si la charge est trop haute, la matière est “trop excitée” et se détériore prématurément.
Dans tous les cas, la batterie « miracle » qui ne s’use pas naturellement n’existe toujours pas… Même si on ne l’utilise pas.
C'est simple : l'assistance par capteur de pédalage, aujourd'hui la plus répandue, réagit à la rotation du pédalier pour vous faire avancer. Le moteur démarre quand les pédales tournent. Cela signifie moins d'efforts en perspective. A l'inverse, l'assistance par capteur de couple est proportionnelle à la pression exercée sur la pédale. Le moteur démarre donc lorsqu’on appuie sur la pédale.
Les moteurs Bosch, Shimano et Yamaha utilisent trois capteurs : pédalage (cadence), couple (pression) et vitesse. On obtient ainsi un bon compromis entre économie d’énergie et pédalage naturel. Pour trouver le vélo électrique qui vous convient, pensez à l'énergie que vous êtes prêts à déployer chaque jour !
Et maintenant, à vous de jouer !